La comédie itinérante 26 novembre 2021
La Comédie itinérante fait escale à Saint-Galmier mercredi 1er décembre à 20h30, salle Longchamp, à l’hippodrome pour présenter son spectacle « Adélaïde et René »
La Comédie itinérante est un projet de développement artistique et culturel, notamment en milieu rural.
Ce dispositif ambitionne de :
• faire découvrir au plus grand nombre les formes théâtrales d’aujourd’hui
• proposer des temps de rencontre avec les artistes
• s’engager aux côtés des partenaires du territoire afin de les accompagner dans la mise en place d’une programmation culturelle.
Cette année, La Comédie propose 3 spectacles :
Adélaïde et René Alexis Jebeile / Cie Le Béotien
La Nuit labyrinthe Pauline Laidet / Cie La seconde Tigre
Bizaravar Benoît Lambert
Dès cette saison, pour aller à la rencontre de la jeunesse et la sensibiliser au théâtre, un travail s’organisera à partir de formes destinées à être jouées partout.
Aussi, en écho à sa prochaine création, L’Avare de Molière, Benoît Lambert mettra en scène dès l’automne 2021, une forme légère Bizaravar. Interprétée par 4 jeunes comédien.nes en insertion professionnelle dont 3 issu.es de L’École de la Comédie. Cette nouvelle pièce fera l’objet d’une tournée intense qui sillonnera le territoire métropolitain et les départements de la Loire et de la Haute-Loire. Bizaravar sera joué pour près de 140 représentations décentralisées dans les collèges, lycées et autres partenaires de La Comédie itinérante.
Adélaïde et René
Octobre 2000, Adélaïde Pacholski, une jeune fille d’une vingtaine d’années, réussit le concours d’entrée d’une école publique.
Devant l’établissement où elle vient d’être admise, Adélaïde annonce la nouvelle au téléphone à sa mère. C’est là que René Jaber, un élève de deuxième année, s’adresse à elle. Volontairement désagréable, il lui assène qu’entrer dans cette école n’est pas une fin en soi.
Un mois plus tard, Adélaïde recroise René. Elle lui dit qu’elle l’a bien observé et qu’elle a vu en lui : un gentil garçon qui joue « les sales types ». Quelque temps plus tard, Adélaïde invite René à dîner chez elle. Ils se parlent de leur famille respective, de leurs origines, de qui ils sont : cette nuit-là sera leur première nuit d’amour.
Ils se découvrent. Ce sont leurs premières sorties, vacances, disputes, confidences et rapidement ils se présentent à leur famille respective ; René quitte son appartement et s’installe chez Adélaïde.
Apparaissent des tensions : l’omniprésence de la mère de René, l’organisation de la vie quotidienne, les principes d’Adélaïde, les mauvaises habitudes de René. Ils vivent également les grands événements de l’actualité par le prisme de la télé avec le 11 septembre et les élections présidentielles françaises de 2002.
Après cinq ans de vie commune, ils décident d’avoir un enfant : Adélaïde est enceinte. Neuf mois passent, dans le doute et la joie, Salomé naît.
Ils deviennent parents, leur vie intime change. Adélaïde et René s’enfoncent dans la crise : des disputes de plus en plus fortes les étreignent. René propose à Adélaïde de se séparer, dont acte, pour finalement se dédire. Ils s’offrent une seconde chance, découvrent qu’ils se sont trompés l’un l’autre, se pardonnent.
Trente ans de vie commune passent. La mère de René décède. Salomé obtient son baccalauréat. À cinquante-trois ans, René contracte un cancer généralisé.
Adélaïde l’accompagne dans son combat, ils se marient mais six mois plus tard, René meurt. Dans un dernier monologue, Adélaïde dresse un portrait vivant de son compagnon.
« Les histoires d’amour finissent mal. En général. » chantent les Rita Mitsouko. Soit par une séparation, soit par un décès. En général. Adélaïde et René : de la naissance à la construction de leur couple jusqu’à sa fin, une vie intime poreuse à l’actualité du monde, une union qui devient une
famille.
Ils font le pari d’être ensemble, laissant grandir, mûrir une intimité, le fil rouge de cette histoire, une réussite éphémère qui perdure malgré les années, leur vie à deux. Ils ne se sépareront pas mais tout a une fin. En général. René et Adélaïde construisent sur une plage, un solide et magnifique château et jusqu’aux dernières lueurs du jour, ils consolideront leurs donjons, persuadés que l’océan pliera face à leur oeuvre faite de sable.
Adélaïde et René : un château fort bâti sur la plage.
Durée 1 h 15
texte et mise en scène Alexis Jebeile*avec Riad Gahmi et Christel Zubillaga*
création lumière Victor Mandin
création son Guillaume Bequet
costumes Marie Thouly
issu.es de L’École de la Comédie
production Cie Le Béotien
coproduction La Comédie de Saint-Étienne – CDN
administration de production Delphine Basquin
La Cie Le Béotien pour Adélaïde et René a reçu des subventions de la Ville de Saint-Étienne, du Département de la Loire, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
soutien à la résidence Théâtre des Pénitents – Ville de Montbrison et Ville de la Saint-Étienne
Billetterie : 10 € Adulte / 8 € enfant – Vente sur place ou réservation au bureau d’information touristique de Saint-Galmier – 04 77 54 06 08